Le 13 novembre 2015 j’étais enceinte, même très enceinte. Ma date d’accouchement était prévu pour le 19 novembre, mais j’avais un de ces jours que je voulais qu’elle sort, j’avais envie de la voir, de la prendre dans mes bras et surtout j’étais fatigue.
Ce 13 novembre était vendredi, donc, depuis que mon mari avait fini sa journée, j’ai l’avais proposée de sortir, de prendre notre fille ainée et partir dîner le trois, notre dernière dîner que à trois.
Et… on est sorti, on est sorti dîner à Paris, on est fini dans un petit resto espagnol, j’ai suivi le conseil de grand-mère: «si tu veux que bebé sort, mange épice», donc c’est ça que j’ai fait; et dans ce petit resto du XVieme las Patatas Bravas sont un délice.
ça avait était une soirée en famille top top… mais… quand on est rentre à la maison, on ne comprenait pas trop… plein des ambulances, et surtout plein messages de la famille, et tout le monde demande la même chose: «vous allez bien?» «vous êtes à la maison?» «ça va?».
Malheureusement, on a très rapidement compris… il nous a fallu juste allumer la tele… et l’horror était là. Papa a endormi la grande, elle n’avait pas besoin de regarder cet horror dans la tele et surtout, nous, on n’avais pas les mots pour l’expliquer… et moi, ce nuit la, avec lui, on n’arrive pas a dormir… et moi, qui avait passe la semaine, la journée a desire que mon bebé arrive… j’ai passe la nuit, le weekend… a te demander bebé, de ne pas sortir, de rester encore un peu plus au chaud… parce que ce soir là, notre monde était devenu très triste.
Depuis ce jour… on se habitue a voir la police, les militaires un peu partout, a être fouillé dans tous les lieux publiques… et surtout, mes petites chipies me montrent que la vie est toujours là.
Et ce matin, après nos petites habitudes du dimanche, on se balade tous les quatre, dans tes rues, dans nos rues.
On se balade à Paris.
Toujours Paris.
Besotes mundo.
Fluctuat nec mergitur
Nubes Champagne Photography 