Quatre mois et une semaine depuis que mon petit bon homme est avec nous. Quatre mois que je n’ai pas vu passer. C’est fou comment le temps passe vite quand il y a un bébé à la maison. Sérieusement, c’est fou. Décidément, je veux, j’en ai besoin d’une machine pour arreter le temps, et en urgence.
Ca fait plusieurs fois que j’essaie de récrire par ici, mais, cette nouvelle vie à 5 prendre tout mon temps et le peu qui me reste pour moi, et oui, j’en profit pour dormir.
Avant son arrive, j’avais en tête que j’allais en profiter du congé mat pour faire plein choses, pour avancer dans le monde de la photo, pour faire tous les démarches pour devenir française et avoir plus des chances de trouver quelque chose de mieux… mais j’avais pas tenu en compte le temps fou qu’on perd en regardant son bébé.
Ca fait quatre mois que je passe mes journées a courir pour ramener mes filles à l’école, a regarder mon bébé, a trainer dans les taches ménagères -ça devient une nécessite être riche pour payer des services à domicile-, a jouer/m’enerver/crier/faire des calins/rejouer avec mes filles et ça, comme dans un boucle sans fin.
Parce que, ay!, mes filles, celles qui ont une adoration pour son frêre pas possible, mais celles qu’en même temps demandent de retrouver sa place, parce que oui, même si bébé petit, il prendre trop de place. Ca se sont les mots de ma petite, celle du mileu, celle qui a plus du mal.
Il n’y a pas jour que je ne me demande pas comment elles font les autres maman de famille nombreuse, comment se partager avec eux, comment trouver le temps pour chacun sans laisser de côte les deux autres.
Le rôle de maman de famille nombreuse est plus complique que je pensait. Le rôle du papa aussi. Par ici, monsieur papa est perdu comme un poisson au milieu de l’ocean. Celui qui nage dans le bonheur de finalement avoir un garçon à la maison, mais qui ne s’attendait pas que son garçon dors aussi peu, ai autant des gases/coliques, tombe plus malade que ses soeurs a son age… Ains le role du pere…
Et du couple… celle qui se perdu en chemin… celle qui on laisse pour la fin et pour la quelle on a jamais du temps, vous savez, les enfants d’abord.